Actuellement les deux tiers de la population mondiale n’a pas accès à l'internet. Privés de l’une des plus grandes révolutions technologiques des 50 dernières années, les géants Google et Facebook proposeront d’ici peu chacun une réponse différente à ce problème grâce à une vision commune qu’est l’Internet Global. Pour Facebook, cette réponse se nomme "projet Aquila", dont le premier drone solaire vient tout juste d’être terminé. Avec une envergure supérieure à celle d’un Boeing 747 et pas plus lourd qu’une petite voiture, ce drone fonctionnant à l’énergie solaire pourra survoler la Terre à plus de 60 000 pieds d’altitude durant plusieurs mois consécutifs. Selon Mark Zuckerberg, 1 000 drones comme celui-ci suffiraient à fournir un accès internet aux régions les plus éloignées et pauvres de la Terre. Chacun de ces drones sera équipé d’un laser suffisamment précis pour viser une pièce de monnaie à plus de 17 km de distance et fournir un accès internet haut débit. C’est grâce à leur nombre et à quelques satellites qu’ils seront en mesure d’offrir une connexion internet étendue et stable.
Google propose, quant à lui, son "projet Loon" où des ballons stratosphériques gonflés à l’hélium survoleront la Terre eux aussi à plus ou moins 60 000 pieds d’altitude. Les premiers ballons ont été lancés en 2013 en Nouvelle-Zélande et chacun d’eux peut fournir un accès internet sur une distance de 40km carré. La façon que ces ballons ont de se déplacer est pour le moins original. Ils utilisent les vents de la stratosphère pour se mener, bon an mal an, là ou ils sont nécessaires en faisant varier leurs pressions internes. Contrairement aux drones de Facebook qui utilisent une technologie Laser, celle des ballons Loon de Google est plus classique. Leur mode de transmission repose sur la technologie LTE utilisée sur la plupart des appareils mobiles. Les drones Aquila ou les ballons Loon pourront aussi être utilisés lors d’une catastrophe importante comme un tremblement de terre en fournissant un réseau de communication efficace ou encore, pour les pauvres diables perdus au fin fond de nulle part qui n’auront plus qu’à prendre leur cellulaire et appeler au secours.
