Les hauts de gamme série DX800 de Panasonic sont des téléviseurs exceptionnels sur tous les aspects reliés à la qualité de l’image avec une luminance, une vitesse de rafraîchissement, une profondeur des noirs et un rendu HDR que ne parvient à réaliser aucun autre appareil dans cette catégorie de prix.
Les modèles 2016 TC-58DX800 et TC-65DX800 de Panasonic, frères cadets du haut de gamme DX900, prouvent qu’ils sont eux aussi capables de performances proches ou égales à celles des meilleurs téléviseurs DEL, mais avec un prix bien moins élevé. Ils permettent de constater que le fabricant japonais a retrouvé la force qui en avait fait l’un des meneurs de l’industrie il y a quelques années et qu’il est devenu l’un des meneurs dans la course aux meilleurs concurrents de l’OLED. Les téléviseurs DEL de Panasonic se sont toujours démarqués grâce à l’étendue du spectre de couleurs, ce qui en fait des appareils parfaits pour les cinéphiles et les amateurs de séries télévisées. D’autant plus qu’en ayant recours à un panneau plus brillant et à un tout nouveau processeur vidéo, Panasonic est parvenu à corriger certains défauts agaçants comme une dalle moins lumineuse que celles de la concurrence et une remastérisation moins efficace avec des sources de moindre qualité. Tout cela grâce à son nouveau processeur vidéo que Panasonic emploie avec les DX800, le Studio Master HCX – HCX pour Hollywood Cinéma Expérience. Ce processeur affiche un niveau de détails bien plus élevé sans nuire à l’excellente qualité des couleurs de cette marque.
Comme sur la génération précédente, les DX800 peuvent reproduire jusqu’à 90 % du spectre de couleurs de la norme DCI, ce qui garantit une reproduction juste et naturelle. On y retrouve le processeur 240hz IM (Image Motion) qui assure un rafraîchissement d’affichage très rapide. En plus de profiter d’un système de rétroéclairage par zones, Panasonic emploie ici une qualité de panneau nettement supérieure à celle des modèles de 2015. Le fini ultra brillant de ce nouveau panneau offre une transparence dans l’image, ce qui profite particulièrement aux émissions de sports et, si celles-ci sont diffusées en 4K, donne presque l’impression d’être sur un siège dans les estrades. La luminance des DX800 est très élevée, donnant ainsi des blancs très purs. Ce qui ne les empêche pas d’obtenir des noirs presque parfaits, même s’ils ne sont toujours pas aussi nuancés et détaillés que sur l’OLED. Ces deux éléments permettent aux DX800 d’avoir un niveau de contraste très élevé et un rendu HDR très impressionnant. Par contre Panasonic n’a rien inventé en ce qui concerne l’habillage de ces magnifiques écrans, conservant un boîtier de plastique mais avec un contour de métal de couleur argent. Un détail original, toutefois : sur le modèle 58 pouces le support sur meuble peut être installé en quatre positions différentes.
Firefox OS est toujours la plateforme d’utilisation des fonctions « intelligentes » des téléviseurs Panasonic cette année et, si elle est plus simple et plus conviviale que le système Android de Sony, elle n’a rien gagné en puissance comparée au Web OS3.0 de LG et au Tizen de Samsung. Cela n’empêche pas que le navigateur Web, et les applications donnant accès à Netflix et ses de plus en plus nombreuses séries en 4K et à YouTube avec ses multiples vidéos en UHD, font oublier la performance de Firefox. Par ailleurs, le DX800 est certifié Control4, ce qui garantit une compatibilité complète avec ce système de domotique. Si on se concentre sur la qualité d’image, c’est un bond de géant que Panasonic a effectué par apport à l’année dernière. La série DX800 est formée de deux modèles, le 58 pouces à 3000 $ et le 65 à 4000$, ce qui en fait, contrairement à leurs concurrents, des modèles DEL haut de gamme très abordables, surtout dans la version 58 pouces.
